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Le rôle de la pompe à chaleur dans la stratégie nationale de rénovation

La pompe à chaleur est probablement l’un des moyens les plus puissants pour nous permettre rapidement et collectivement de maîtriser nos émissions de gaz à effet de serre et nos consommations d’électricité dans les bâtiments, et plus particulièrement lors de leur rénovation. Mais la pompe à chaleur ne fonctionne pas comme une chaudière.

Elle a quelques spécificités dont il faut impérativement tenir compte si on ne veut pas connaître des revers très sévères pouvant conduire jusqu’à des sinistres, et a minima à de grosses contre-performances énergétiques. La bonne prise en compte des conditions optimales de fonctionnement des pompes à chaleur peut en revanche faire de celles-ci le fer de lance le plus efficace d’une stratégie de rénovation bien conçue et tournée vers l’atteinte des objectifs de neutralité carbone en 2050.

Associées à une rénovation performante, préalable indispensable à un fonction basse température de l’émission de chaleur, elles peuvent permettre de réduire d’un facteur 100 les émissions de GES et d’un facteur 15 les consommations d’énergie primaire du parc de logements de classes F et G chauffés au gaz et au fioul.

Olivier SIDLER, avec l’association négaWatt et le CLER-Réseau pour la transition énergétique, rappelle les enjeux techniques et les transpose à l’échelle nationale dans le rapport suivant :

Voir aussi : https://negawatt.org/Pompes-a-chaleur-et-renovation-performante-une-combinaison-gagnante